Le dimanche : un jour de repos, aussi pour les Garden Center !

Novembre 2014 – L’Alliance pour le dimanche se félicite de la décision du Tribunal cantonal fribourgeois qui confirme que le travail du dimanche n’est pas autorisé dans les jardineries. L’arrêt du Tribunal cantonal rappelle que pour justifier le travail dominical, un magasin de fleurs doit vendre de manière prépondérante des produits ou des biens périssables. En conséquence, le commentaire du Secrétariat d’Etat à l’Economie (Seco) qui élargit considérablement cette notion, excède le cadre légal. Continuer la lecture de « Le dimanche : un jour de repos, aussi pour les Garden Center ! »

Le dimanche restera protégé dans les régions périphériques

17 juin 2014 – L’Alliance pour le dimanche est satisfaite du rejet définitif de la motion Buttet par le Conseil des Etats. La motion demandait une libéralisation du travail dominical dans le commerce de détail des régions périphériques. Contrairement au Conseil national, la chambre haute a suivi la position du Conseil fédéral estimant que les exceptions à l’interdiction du travail du dimanche étaient déjà suffisantes. Continuer la lecture de « Le dimanche restera protégé dans les régions périphériques »

L’Alliance pour le dimanche rejoint la large opposition à la motion Abate

Communiqué de presse du 4 février 2014 – L’Alliance pour le dimanche regrette de ne pas avoir été consultée sur le projet d’ordonnance relatif à la motion Abate alors qu’elle regroupe toutes les organisations attachées à la défense du dimanche comme jour de repos. Elle demande le classement sans suite de la motion Abate parce qu’elle contredit les dispositions légales et constitutionnelles. Continuer la lecture de « L’Alliance pour le dimanche rejoint la large opposition à la motion Abate »

Buttet veut buter le dimanche avec la complicité du Conseil national

Communiqué de presse du 26 septembre 2013 – Trois jours après la votation sur l’introduction de la journée de travail de 24 heures 7 jours sur 7 dans certaines stations-service, le Conseil national a décidé, ce mercredi, d’approuver par 105 voix contre 67 la motion du démocrate-chrétien Buttet contre l’avis même du Conseil fédéral. Continuer la lecture de « Buttet veut buter le dimanche avec la complicité du Conseil national »

La journée de travail de 24 heures doit rester limitée à 24 shops

Communiqué de presse du 22 septembre 2013 – Malgré leur campagne engagée, les organisations affiliées à l’Alliance pour le dimanche ont perdu de peu le scrutin référendaire. Grâce à leur campagne de publicité massive, les partisans de cette libéralisation ont su faire croire que l’extension des heures d’ouverture des magasins ne concernait que 24 shops de stations-service. Continuer la lecture de « La journée de travail de 24 heures doit rester limitée à 24 shops »

Le NON à la journée de travail de 24 heures est à portée de main

Communiqué de presse du 11 septembre 2013 – D’après le second sondage d’opinion de la télévision suisse au sujet de la votation du 22 septembre qui a été publié aujourd’hui, le OUI et le NON à la dégradation de la Loi sur le travail sont au coude-à-coude. Les membres de l’Alliance pour le dimanche ont bon espoir que le peuple mettra en échec la tactique du salami de la majorité parlementaire visant à allonger les horaires d’ouverture des commerces en votant NON le 22 septembre. Cela suppose toutefois de convaincre toutes celles et ceux qui refusent la politique du shopping 24h sur 24 et sont satisfaits du statu quo de se rendre aux urnes. Continuer la lecture de « Le NON à la journée de travail de 24 heures est à portée de main »

Tendance au NON à la journée de travail de 24 heures

Communiqué de presse du 16 août 2013 – Selon le premier sondage que la Télévision suisse a publié aujourd’hui pour la votation du 22 septembre 2013, les partisans du shopping jour et nuit s’achemineraient vers une défaite. Déjà à ce stade, une légère majorité des personnes interrogées refuse la détérioration de la loi sur le travail proposée par le Parlement. Les membres de l’Alliance pour le dimanche sont par conséquent convaincus que le 22 septembre, les citoyen-ne-s suisses diront non dans les urnes à la tactique du salami menée par le Parlement pour étendre les heures d’ouverture des commerces. Continuer la lecture de « Tendance au NON à la journée de travail de 24 heures »

Démantèlement de la loi sur le travail: en finir avec cette tactique du salami !

Communiqué de presse du 15 août 2013 – La conférence de presse tenue aujourd’hui par le conseiller fédéral Schneider-Ammann n’est pas parvenue à dissiper les craintes de l’Alliance pour le dimanche. En effet, derrière cette votation soi-disant sur une « question de détail » se cache l’intention d’étendre toujours plus le travail de nuit et du dimanche dans le commerce de détail. Comme ils ont échoué à presque chaque votation cantonale, les partisans d’heures d’ouverture des commerces toujours plus longues essaient aujourd’hui d’appliquer une tactique du salami au niveau fédéral. La votation du 22 septembre représente le coup d’envoi.

Contrairement à ce que prétend le conseiller fédéral Schneider-Amman, l’enjeu est beaucoup plus important que « seulement » quelques magasins de stations-service. L’activisme parlementaire en faveur de prolongations des heures d’ouverture des commerces le montre bien. Invoquant les nouvelles règles prévues pour les magasins des stations-service et sous le slogan « Les mêmes droits pour tout le monde ! », les verts-libéraux ont déjà mis sur rail la suppression de l’interdiction du travail de nuit et du dimanche pour tous les magasins de même surface. Que le Conseil fédéral rejette cette demande ne sert pas à grand-chose. En effet, le Parlement a déjà accepté en juin dernier une extension globale des heures d’ouverture des commerces. Sous prétexte d’« encourager le tourisme », il a en outre déjà décidé d’introduire les ventes du dimanche à une grande échelle et de contraindre les cantons réticents à prolonger leurs heures d’ouvertures des commerces pour les fixer au minimum de 6 à 20 heures en semaine et de 6 à 19 heures le samedi.

Il faut mettre maintenant un terme à cette tactique du salami adoptée par le Parlement en disant NON, le 22 septembre, au démantèlement de la loi sur le travail. Ce projet est aussi une supercherie parce que le champ d’application de la modification de la loi n’est pas clair. Il n’existe aucune définition claire de ce que sont des « axes de circulation importants fortement fréquentés par les voyageurs », sans parler d’une carte, que tout un chacun pourrait consulter, de toutes les routes et des riverain(e)s potentiellement concernés. On ouvre donc tout grand la porte à l’arbitraire. Ainsi il est prévisible qu’après l’assouplissement de l’interdiction du travail de nuit, un nombre toujours plus grand des 1 300 magasins au moins de stations-service existants resteront ouverts 24 heures sur 24. Pour contrôler s’ils en auront le droit, il faudrait faire passer chacun d’entre eux devant un tribunal, ce qui serait difficilement faisable et prendrait beaucoup de temps. Une extension non contrôlée de l’exploitation 24 heures sur 24 de ces magasins et l’augmentation du travail, des mauvaises odeurs et du bruit en seraient la conséquence.

Pour en savoir plus:

  • Vania Alleva, coprésidente d’Unia, vice-présidente de l’USS, 079 620 11 14
  • Kurt Regotz, président de Syna, vice-président de Travail.Suisse, 079 617 62 94
  • Liselotte Fueter, coprésidente des Femmes Protestantes en Suisse, 079 302 45 35
  • Klaus Stadtmüller, président de la Société suisse de médecine du travail, 079 237 97 10
  • Thomas Wallimann, président de Justice et Paix, 079 848 99 65
  • Danièle Lenzin, coprésidente de syndicom, 079 303 24 69
  • Ada Marra, conseillère nationale socialiste, 076 383 20 69
  • Luc Recordon, Ständerat Grüne, 021 345 36 41

Une tactique du salami déloyale pour miner la loi sur le travail

Communiqué de presse du 28 juin 2013 – Lors de leur conférence de presse d’aujourd’hui, les partisans de la dégradation de la loi sur le travail ont, une fois de plus, minimalisé l’impact de la votation du 22 septembre. Ils n’ont absolument pas pipé mot sur le fait que cette modification de la loi introduirait pour la première fois la journée de travail de 24 heures dans le commerce de détail.

En soulignant des détails comme l’obligation de cacher l’assortiment ou quel assortiment peut être vendu, les partisans de cette révision veulent détourner l’attention pour cacher qu’ils appliquent une tactique du salami déloyale et préparent ainsi le terrain à une extension généralisée des heures d’ouverture des commerces. Or, les mêmes partis qui ont minimalisé aujourd’hui l’exploitation non-stop des magasins se trouvent aussi derrière d’autres interventions parlementaires en faveur d’une libéralisation plus poussée dans ce domaine. Selon elles, les cantons devraient par exemple être obligés de prolonger leurs heures d’ouverture des commerces le matin et le soir (motion Lombardi) ou le travail du dimanche devrait être introduit dans tout le pays (motion Abate). Et les Verts libéraux demandent déjà que tous les magasins dont la surface de vente est inférieure à 120m2 puissent imiter les magasins des stations-service, soit être ouverts 24 heures sur 24.

Indépendamment de ces projets, il apparaît en outre qu’en cas d’acceptation de la révision de la loi sur le travail, toujours plus de magasins de stations-service seront à l’avenir exploités non-stop. Ils feront valoir qu’ils respectent la nouvelle disposition légale et, en tant que magasins situés « le long d’axes de circulation importants à forte fréquentation touristique » peuvent rester ouverts 24 heures sur 24.

Les organisations de l’Alliance pour le dimanche (syndicats, organisations religieuses, partis politiques et médecins du travail) ont rendu attentif, lors de leur conférence de presse de mardi dernier, aux conséquences négatives de la révision de la loi. Les conditions de travail du personnel de la vente, dont la charge de travail est d’ores et déjà lourde, se détérioreraient. En effet, plus de travail de nuit et du dimanche, cela signifie encore plus de stress et de problèmes de santé ainsi qu’encore moins de temps pour la famille, les amis et les loisirs. C’est pourquoi il est nécessaire de glisser un non clair dans les urnes le 22 septembre prochain.

Pour en savoir plus:

  • Vania Alleva, coprésidente d’Unia, vice-présidente de l’USS, 079 620 11 14
  • Kurt Regotz, président de Syna, vice-président de Travail.Suisse, 079 617 62 94
  • Liselotte Fueter, coprésidente des Femmes Protestantes en Suisse, 079 302 45 35
  • Klaus Stadtmüller, président de la Société suisse de médecine du travail, 079 237 97 10
  • Thomas Wallimann, président de Justice et Paix, 079 848 99 65
  • Danièle Lenzin, coprésidente de syndicom, 079 303 24 69
  • Ada Marra, conseillère national socialiste, 076 383 20 69
  • Daniel Vischer, conseiller national vert, 079 682 43 92

Non à la journée de travail de 24 heures

Communiqué de presse du 25 juin 2013 – Les organisations affiliées à l’Alliance pour le dimanche lancent aujourd’hui la campagne de votation contre la péjoration de la loi sur le travail (LTr) soumise aux urnes le 22 septembre. Concrètement, le Parlement vise à introduire la journée de travail de 24 heures dans les shops des stations-service. La modification de la LTr prévue à cet effet risque de faire tache d’huile dans tout le commerce de détail. D’importantes plages de repos et de vie sociale disparaîtraient, avec des conséquences dramatiques pour toutes les autres branches d’activité. Voilà contre quoi proteste farouchement l’Alliance pour le dimanche.

2013_06_pkLes partisans de la libéralisation à tout crin ont choisi la tactique du salami, afin de mieux démanteler la loi sur le travail, qui protège la santé des travailleurs/euses. Il en résulterait une explosion du travail de nuit et du dimanche. Le flou entourant le champ d’application de la modification de la loi sur le travail aboutirait à une prolifération incontrôlable des shops de stations-service et accroîtrait encore les pressions à la libéralisation dans le commerce de détail. Aussi les organisations affiliées à l’Alliance pour le dimanche ont-elles lancé un référendum, qui a abouti avec plus de 86 000 signatures. «Ce qui nous guette dans les shops des stations-service risque de devenir demain la règle dans le commerce de détail», prévient Vania Alleva, coprésidente d’Unia.

Aujourd’hui déjà, le personnel de vente doit faire face à des salaires très bas, à des horaires de travail fragmentés et au travail sur appel. «Dans ces conditions, le travail devient un fardeau insupportable», rappelle Kurt Regotz, président du syndicat Syna. L’extension des horaires de travail pénaliseraient surtout les femmes, qui représentent presque 70 % du personnel de vente. Liselotte Fueter, coprésidente des Femmes protestantes en Suisse (FPS), rappelle une réalité loin d’être rose: «Cet énorme stress aboutit souvent, chez des femmes déjà confrontées à de multiples charges, à des situations mauvaises pour la santé.» Klaus Stadtmüller, président de la Société suisse de médecine du travail, ne peut que confirmer les atteintes à la santé causées par le travail de nuit notamment: «Des troubles psychiques, pouvant aller jusqu’à la maladie (dépression), se multiplient, tout comme les problèmes digestifs, le manque d’appétit et la tendance à l’hypertension.»

Le commerce de détail n’est d’ailleurs pas seul concerné. Car le projet démantèle la loi sur le travail sur un point essentiel – l’interdiction du travail de nuit et du dimanche. Les employés dans les shops des stations-service ne sont pas les seuls concernés. L’assouplissement des règlementations va très vite s’étendre à tout le commerce de détail et ensuite à d’autres branches. Cette péjoration touchera l’ensemble des salarié-e-s, qui devront se tenir en permanence à disposition de l’employeur. En effet, la flexibilisation constante des horaires de travail menace de précieux moments, jusque-là réservés à la vie sociale. «Cette révision de loi constitue, au fond, une décision de principe. Il s’agit de faire du dimanche une journée ouvrable, consacrée aux achats!», prévient Thomas Wallimann, président de Justice et Paix.

Enfin, ces péjorations infligées à un grand nombre de travailleurs/euses ne profiteront qu’à une petite minorité: «Le profit de la classe possédante passe avant la santé et la vie sociale du personnel», regrette Jacques-André Maire, conseiller national socialiste. Le cercle des personnes lésées est toutefois bien plus large, car les riverains et l’environnement feront également les frais de la journée de travail de 24 heures. «Il s’agit ici de shops exclusivement accessibles en voiture. Ce qui encouragera du même coup les achats motorisés à toute heure – et en particulier la nuit où le bruit trouble le sommeil», rappelle Daniel Vischer, conseiller national vert.

Pour en savoir plus: